Tout à côté du cratère Rano Kau (entre le cratère et le bord de côte : F 1), nous découvrons le village d’Orongo, « l’Homme-Oiseau ».
Un peu d’histoire sur l’Homme-Oiseau … pour débuter, trois photos pour illustrer ce récit.
photo 1 : maison non restaurée
photo 2 : pétroglyphes et début du village
photo 3 : les trois îlots + une petite pose pour vous conter « l’Homme-Oiseau ».
Vers 1680 les affrontements entre les clans étaient nombreux. Ces guerres tribales finirent par anéantir la culture d’origine de l’île, dite culture des moai.
Toutes les statues de l’île sont renversées. Cette nouvelle ère se caractérise par un retour aux anciennes traditions polynésiennes, comme le culte rendu aux oiseaux.
Les chefs religieux de l’île s’installèrent au pied de la face sud du volcan Rano Kau et créèrent le site cérémonial d’Orongo. Les maisons construites de plaques rocheuses sont réservées aux chefs.
Les chefs envoyaient leur hopu manu (concurrent) à la recherche du premier œuf pondu par l’oiseau migrateur Manatura (sterne), qui revenait une fois l’an au printemps austral, dans l’îlot Motu Nui (le plus éloigné de l’île). Le premier hopu manu qui ramenait l’œuf à son chef, désignait celui-ci Tangata manu (Homme-Oiseau), c’est à dire chef religieux et politique de l’île pour une durée d’un an. Ce système mit terme aux guerres tribales et un calme relatif s’installa sur Rapa Nui. Cette période dura 100 ans.
Sur le site d’Orongo, tout un village d’une quarantaine de maisons construites en pierres plates taillées a été restauré par William Mulloy de 1974 à 1976. Seulement une, est restée en l’état (comme la première photo du reportage n°1).
Photo de Thierry ⇑
Ci-dessus ⬆, un emplacement réservé à l’accouchement.
Ci-dessous ⬇, la pierre d’accouchement, afin de mieux voir les détails, Carolina (notre guide) jette un verre d’eau sur la roche. Un nouveau-né est sculpté sur la plaque rocheuse.
La fin de la balade au Rano Kau sur une prochaine page : 3/3 (les trois îlots et pétroglyphes)
Cette histoire de l’homme-oiseau avec la sterne comme héroïne a tout pour me plaire. Très belles photos bien graphiques des lieux avec pierres, herbes et ciel ou mer.
Les îlots rocheux qui se trouvent au large de Rapa Nui abritent une population d’oiseaux de mer : goélands, mouettes, frégates et la sterne noire connue sous le nom indigène de « manutara ».
Marie-France
Bonjour Marie-France
Ils ont dû passer beaucoup de temps pour construire toutes ces maisons et découper les pierres avec des outils rudimentaires , toute la tribu devait mettre la main à la pâte , comme chez nous il y a peu de temps au moment des moissons (mais ceci est une autre histoire).
En voyant ces pierres superposées , cela me rappelle deux sites que nous avons en Bretagne , l’un dans le golfe du Morbihan (56) et l’autre en baie de Morlaix (29). Dans les Cévennes aussi les bergeries sont couvertes de pierres taillées.
A plus pour la suite.
Bisous.
Jean Jacques.
Une bien belle histoire passionnante, incroyable ces maisons, quelle patience toutes ces pierres empilées, impressionnant le lieu de l’accouchement…. continues à nous faire découvrir
bisous
françoise
Les maisons sont basses, ils devaient se baisser pour y rentrer .Des murs de « pierre sèche »?
Bises et bonne soirée
Les maisons du village d’Orongo sont construites avec de la roche volcanique (benmoréite schistoïde), roche ayant acquis une structure feuilletée (ressemble à du Schiste).
Je vois que tu es bien intéressée par mes écrits et photos sur Rapa Nui, j’essaie de répondre, quand c’est nécessaire, aux questions.
À plus et merci de tes passages.
Marie-France
Je suis fascinée par ces paysages et leur côté sauvage, je clique souvent sur cette page
Bises et bonne journée
merci pour cette vision d’une ile extraordinaire.
J’y serais en janvier 2010…